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Photo du rédacteurJean michel Pourtier

Comment dire JE VEUX.


Je veux.

Je veux quelque chose des autres.

Je veux quelque chose de moi.


Tout commence par l'affirmation d'un désir mais aussi par la gestion de la frustration.

Il n'y a pas de « je veux », sans restriction, sans effort sans frustration.

Il n'y a pas de « je veux » sans peur, sans croyances limitantes.

Dire « je veux » c'est aussi affirmer sa personnalité, affirmer ses désirs.


Mesurer le « je veux » Mesurer le « je veux », c’est mesurer les moyens qui vont vous permettre d'obtenir l'objet du désir.

Dire « je veux » c'est se confronter à soi-même, à l'autre mais aussi au système, à l'organisation qui gère votre vie.

Pourtant il est nécessaire de dire « je veux » même si dans notre éducation on nous apprend bien souvent qu'on ne dit pas « je veux » mais « je souhaiterais » ou « je voudrais ». Néanmoins, c’est le « je veux » intérieur qui commande.

Parfois le « je veux » est flou, il n'a pas de limite, il est alors lié à une pulsion plus qu'à un besoin.


Réfléchir le « je veux » La question à se poser est le « je veux, exprime-il un besoin ou un désir » ?

Un besoin est par définition une exigence pour l'être humain ou l'animal, provenant de la nature ou de la vie sociale.

Un désir est une tendance qui porte à vouloir obtenir un objet connu ou imaginé, il serait donc une aspiration, une attirance, une envie.

Dans la notion du besoin s'exprime la nécessité l'exigence de vie.

Dans la notion du désir s'exprime l'amélioration d'une qualité de vie ou d'une situation.


Il est donc important pour satisfaire le « je veux » de réfléchir pour savoir si l'objet convoité est un besoin ou un désir ?

Mais il nous faut aussi réfléchir à ce que si le « je veux » ne se réalise pas, cela va-t-il conduire à une frustration ou à mettre la vie de l'individu en danger qu'elle soit physique ou psychique ?

À l'inverse si le « je veux » se réalise, cela est-il forcément bon pour la personne qui le verbalise ?


Rechercher le « je veux »

Durant mes séances je recherche la signification du « je veux ».

Je vais le creuser le décortiquer le mettre à plat pour pouvoir le travailler.

C'est pourquoi je commence toujours mes séances d'hypnose en déterminant des objectifs, pour clarifier ce « je veux ».

C'est une étape cruciale appelée détermination de l'objectif.

Pour cela, dans un état de transe, nous allons explorer les différents désirs et besoins satisfaits ou non.


Visualiser le « je veux »

Avant même de commencer le travail subjectif, nous allons visualiser l’état de satisfaction totale du « je veux » pour définir ce qu’en seraient alors les effets.

Nous allons également envisager un « je veux » insatisfait, ou partiellement, voire totalement inatteignable, pour définir la frustration que cela génèrerait.


Atteindre l’écologie du changement

Cette étape cruciale de projection dans le futur et de visualisation des effets de la demande se nomme l'écologie du changement.

Cette étape va nous permettre de baliser le chemin vers la satisfaction d'un « je veux » ayant pris une valeur pondérée.

La projection dans cet état de béatitude qu'est la satisfaction du « je veux » nous permet également d'évaluer et de moduler les étapes nécessaires pour atteindre la satisfaction du « je veux ».

Il n'y a pas de satisfaction du « je veux » sans effort, sans bouleversement, sans changement.


Apaiser le tourbillon Même en hypnose la satisfaction du « je veux » ne se fait pas sans travail.

J'ai pour habitude d'employer la métaphore de la pierre que l'on jette dans l'eau. Tout changement, quel qu'il soit, est une pierre que l'on jette dans l'eau. Elle va créer un remous, une onde.

Cette onde se propage et viens mourir sur la berge.

Lorsque vous êtes au centre du tourbillon ça tangue fortement ! Il est ainsi difficile de pouvoir appréhender la vision future, alors que sur la berge on observe l’arrivée des vagues, au début fortes puis de plus en plus calmes.

Enfin, après un temps, la surface de l’eau redevient lisse.

En hypnose pour satisfaire le « je veux » il est bon de se placer sur la berge, au loin, pour observer ce que le changement va produire. Ainsi, en toute sécurité vous pouvez envisager de jeter ou non la pierre ou bien de la jeter de façon différente.


Préparer le « je veux »

Toute cette réflexion de préparation se fait dans un endroit sécurisant, et quelles qu’en soient les hypothèses, elles restent des hypothèses.

Alors bien sûr ce n'est pas si simple, il y a des résistances, il y a des tabous internes des dialogues et des contradictions.


La semaine prochaine j'aborderai un autre thème complémentaire à ce « je veux », le « je contrôle »


À bientôt !




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